Un peu de tout

TOUT ET RIEN AUJOURD’HUI :

Je n’aime pas entamer une nuit sans avoir appris quelque chose dans la journée, et aujourd’hui figurez vous que j’ai appris un truc amusant,  le grand bec des toucans sert à stocker ou à évacuer la chaleur, un peu comme le circuit d’un frigo, décidément les animaux ont beaucoup à nous apprendre, est-ce que la génétique fera qu’un jour nous pourrons nous ici nous refroidir ou nous réchauffer grâce à un de nos membres ou une partie de notre visage, hormis notre appendice nasal, là il y aurait trop d’inégalités, certains seraient beaucoup plus chauffés ou refroidis que d’autres.

Pas de nouvelles de notre président, il se repose et profite de la méditerranée, câliné par Carla, J’allume la radio et je n’entends pas son nom, d’ailleurs les journalistes s’ennuient, ils sont aussi partis en vacances et ma radio préférée Europe 1 est obligée de faire une rétrospective des années 60 et 70 pour meubler. Alors si on ne fait pas attention on entend « Jean Gabin vient de disparaître » ou « Giscard s’invite chez les français »  on ne comprend plus rien, jusqu’au moment où tout devient clair. Ouf ! Ne soyez pas inquiets, tout redeviendra comme avant, fin Aout. Mais je me pose une question « Comment fait-il pour évacuer toute son énergie ? » Un trampoline a peut-être été installé au Cap Négre.

Personnellement je ne suis pas inquiète, je pense davantage au tournoi d’Argelès-sur-Mer qui se tient en septembre et à notre séjour dans ce joli coin de la Catalogne, si rien ne vient contrarier nos plans, je crois que je vais jouer mon onzième tournoi là-bas.

Contrairement au scrabble où une reprise après des années d’absence est toujours possible, la formule 1 nécessite une vraie forme physique, le cas de Schumacher est parlant, j’imagine très bien Emmanuel Rivalan redevenir super-série avec un entraînement intensif, pas Schumacher champion du monde.

Le scrabble convient à tous les âges, je sais certains minots déplorent l’omniprésence des aînés, mais il existe le twirling ou plus simplement les majorettes, là ils n’ont aucune chance de rencontrer des mamies levant la jambe en cadence et faisant tourner le bâton, que de la jeunesse… Evidemment la fédé préférerait avoir beaucoup plus de licenciés juniors ou même quadras, ce serait un signe de bonne santé et de longévité, mais comment faire venir ces jeunes dans un club, j’ai essayé « OVS » une seule réponse, manifestement ce n’est pas le genre de distraction qui attire les jeunes, pour les séances club aussi c’est toujours beaucoup plus intéressant d’avoir de l’émulation et pas une partie pépère, mais il faudra s’y faire, le scrabble a une réputation de jeu pour les plus de soixante ans, sauf sur internet, en jouant sur ISC, et ce n’est même pas sûr que les joueurs aient vingt ans, virtuellement nous pouvons tous être jeunes, nous ne pouvons pas contrôler.

L’autre jour j’ai joué en libre, ce que je fais rarement, j’ai joué avec Momo, il s’est présenté « Je suis un homme de 40 ans, j’habite Hussein-Dey en Algérie » « Je suis enchantée, je suis une mamie de 66ans (ça refroidit tout de suite en principe), j’habite en Bretagne, mais je suis née en Algérie, tout près d’Alger » Nous avons chatté pendant toute la partie, mais avait-il 40 ans ? Pas grave, Momo était bien sympathique, il m’a même dit que je pouvais revenir sur le lieu de ma naissance, et qu’il n’y avait aucun danger. Merci, j’aime mieux rester avec mes souvenirs.

Je n’ai pas autant de temps libre en été mais j’arrive tout de même à lire et cela tombe bien, le livre que j’ai acheté « Le cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates » peut se lire par épisodes, il est fait d’échanges de correspondance entre divers personnages. C’est un livre pas ordinaire, il ne ressemble à aucun autre. Au début j’ai craint de m’emmêler avec tous les personnages, mais non, on se repère très vite, c’est harmonieux, on sourit souvent et on apprend beaucoup sur l’occupation de Guernesey par les allemands, on se prend d’affection pour l’absente Elizabeth qu’on ne lit jamais, sauf à travers des récits écrits par les habitants de l’île, il y a les bons, les méchants, le ténébreux Dawsey, et Juliet qui est la narratrice. C’est drôle, tendre, je n’ai pas envie de le finir trop vite.

Lisez-le, je suis certaine que vous aimerez. Marie-Anne Shaffer l’a écrit avec sa nièce Anne Barrows, elle en n'écrira pas un autre, elle s’est éteinte l’an dernier sans savoir que son livre allait être publié dans plusieurs langues et qu’il aurait un tel succès. MClaire.