La Gazette du scrabble

05/01/2010

ON DEMENAGE LE BLOG !!

Nous avons changé la présentation de la Gazette, depuis deux ans elle était hébergée sur Canal blog, vous pourrez toujours continuer à la consulter pour les anciens articles, un lien est mis sur la nouvelle gazette. De temps en temps il faut casser les habitudes, étant donné que nous ne déménageons pas nos meubles pour l’instant, on déménage la gazette et c’est beaucoup plus facile.  MClaire.

Un clic sur le lien ci-dessous pour accéder à la nouvelle Gazette (Nouvelle)....Gazette de  Marie-Claire     http://gazettemarieclaire.blogspot.com/

Voilà c’est fini ;

Promis je ne vais plus vous ennuyer avec les fêtes, elles sont derrière nous et j’ai acheté quelque chose qui me fait vraiment plaisir un morceau de galette à la frangipane, sans qu’on me force, il restait un fond de chablis, un plaisir tout simple après une petite promenade avant le mauvais temps qui arrive. Deux boites de chocolats pour le prix d’une, je n’ai même pas cédé à la tentation et ce n’est pas un gros sacrifice, je n’aime pas le chocolat, heureusement, frangipane et chocolats c’était peut-être un peu trop, mais je n’ai pas l’impression d’avoir trop mangé pendant ces fêtes, lorsque je fais la cuisine ça me nourrit, j’arrive à table contente de faire plaisir aux autres mais sans avoir vraiment envie de manger, les courses dans des magasins qui regorgent de marchandise au moment des fêtes me gavent aussi, conclusion il faudrait que j’ouvre un restaurant pour pouvoir faire un régime.

Hier après midi il y avait un western à la télé « Il était une fois dans l’ouest », je regarde très peu les westerns, mais là, voir Jason Robards, Henry Fonda et Charles Bronson waouh !

Rien à jeter chez Bronson en 68, il avait un visage fascinant, surtout le regard, un vrai visage de cinéma, un visage d’indien et pourtant il était lituanien, fascinant et mystérieux, une vraie star, comme Henry Fonda. La musique qui accompagne ce film est aussi très belle, et l’harmonica est très présent. Ce film a été tourné à Monument Valley, nous avons visité ce site dans l’Arizona, j’aime beaucoup le cinéma et je n’étais pas restée insensible en parcourant tous les endroits où les westerns avaient été tournés, il y a aussi un musée avec les fauteuils des acteurs, et toucher le fauteuil de John Wayne ne pouvait pas nous laisser indifférents, en espérant que ce soit le vrai ! Ce sont les indiens qui font visiter ce territoire dans des petites jeeps, mais pour une fois nous n’avons pas eu l’impression d’une usine à touristes, tout était naturel, il faut dire que nous voyagions seuls, rien à voir avec un voyage organisé, ce jour là il n’y avait que nous et il faisait un peu frisquet. Un joli souvenir.

Samedi  nous allons jouer le simultané mondial, enfin le scrabble reprend, c’est dans ces moments là que nous nous rendons compte que ce jeu pourrait nous manquer si nous décidions de l’abandonner, comme ça, sur un coup de tête. Nous sommes en manque de tournois. Le dimanche 17, la phase 3, un rendez-vous important pour la qualif du championnat de France et le 31 janvier le championnat du Morbihan à Lorient, belle bagarre en vue, j’en connais qui doivent aiguiser leurs neurones. Qui n’a pas eu une coupe dans sa série ou la coupe du vainqueur ? Je n’ai pas d’archives sur ce championnat.

Il y a eu les vœux de la présidence, sur le télégramme un article disait qu’ils manquaient de sentiment, c’est vrai ce n’était pas chaleureux, d’ailleurs cela a été si court que le temps que j’aille voir si rien ne brûlait dans mes casseroles c’était déjà fini. Certainement pas facile d’annoncer le pire, le chômage, les soucis, l’essence qui augmente, les bons sentiments ne rendent pas toujours heureux, je sais que l’amour n’a pas de prix mais l’amour peut aussi s’user avec les soucis quotidiens, ce n’est pas avec l’amour qu’on paie l’électricité, l’eau, la mutuelle etc….Enfin là je dis n’importe quoi, il y en a qui en donnant de l’amour paient tout ça.

J’ai regardé mon horoscope ce matin pour l’année bouh ! Il aurait fallu que je me dispense de lire, mais je n’y crois pas c’est ce qui me sauve, ce n’est pas parce que je lis que j’y crois ah ! ah ! D’ailleurs celui de Christian est formidable me voilà rassurée, je ne vais pas le lâcher d’une semelle.

Nous sommes dans l’année du Tigre pour l’astrologie chinoise et il parait que cette année possède les caractéristiques de son éponyme, une année explosive, les choses seront poussées à l’extrême. Passionnant tout ça, on fera le point à la fin de 2010 !!! L’année commence le 14 février 2010. Pour la Chine en pleine expansion c’est vrai le bilan risque d’être excellent.

Un dessin de Philippe Geluk sur le réchauffement planétaire, toujours talentueux Geluk.                  MClaire

Dans huit heures nous serons en l’an 2010. Enfin ! Une année de répit avant de recommencer à faire semblant d’être heureux pendant ces fêtes, je pense que nous sommes bien plus contents d’organiser comme ça, à la bonne franquette un repas, ou de recevoir des amis dans l’année, mais il faut se plier aux coutumes. Je pense avoir compris pourquoi nous ne sommes plus aussi enthousiastes en cette période de fin d’année, il m’arrive de ne pas avoir envie de rire, c’est rare mais ça arrive, l’absence des êtres chers nous pèse,  l’absence pour une cause géographique et la perte définitive, à nos âges nous voyons partir de plus en plus de monde, cette absence se fait cruellement sentir pendant ces fêtes, à chaque fois que je souhaitais la bonne année à mon père il me répondait invariablement « Encore une année de bonus », je ne sais plus où j’ai lu cette phrase « Nos absents accrochés avec les guirlandes ». Evidemment il y a d’autres petits êtres qui sont arrivés, heureusement, ils sont là pour nous faire sourire. Dans huit heures je ne serai plus triste, ouf ! De toutes les manières je ne peux pas être triste trop longtemps, j’adore la frangipane, on mange les galettes des rois quand ?

Nous nous souhaitons une heureuse année 2010 sans trop de conviction, nous savons trop ce qu’elle va nous réserver, mais il faut être optimistes, il arrive que des miracles se produisent, regardez la taxe carbone, qui aurait dit qu’elle serait annulée si près du but, merci Jean-Louis Debré, les inimitiés en politique font quelquefois le bonheur du peuple.

Hier, il a plu sans discontinuer et aujourd’hui soleil et douceur, nous avons profité de cette accalmie, une promenade en bord de mer sur le chemin côtier de Larmor-Baden, les ostréiculteurs étaient en pleine activité, l’un deux me disait que l’an prochain il y aurait pénurie, sans doute à cause de cette fameuse huitre triploide, il n’y en a pas dans son parc à huitres mais il a 60% de mortalité, il se désolait de voir cette course à la productivité, il avait l’air très malheureux. Je disais qu’il faisait doux, il y avait même une table dressée dans un jardin et les gens avaient l’air d’être bien. Petite causette avec l’habitante d’une maison construite tout au bord de mer, une charmante dame qui nous disait vivre chez elle comme dans un bateau et ne jamais s’ennuyer en regardant le golfe vivre. J’aime ces rencontres, et surtout les gens qui sont toujours prêts à bavarder, il y a les marcheurs qui disent bonjour et ceux qui baissent la tête pour ne pas avoir à le faire, nous les reniflons, et nous aussi nous faisons les fiers ! Qu’ils restent ces sauvages, nous n’avons rien à leur dire. En général, le vrai marcheur dit toujours bonjour.

Ce soir pour clôturer l’année nous aurons droit aux vœux de la présidence. Ont-ils été enregistrés au Maroc ou à l’Elysée ?

Cette semaine il y a un feuilleton à la fin du journal télévisé sur France 2 à midi, les comiques font un bilan de l’année 2009, aujourd’hui c’était vraiment marrant, en regardant Gérard Dahan j’avais vraiment l’impression de voir Nicolas Sarkozy.

J’ai acheté « L’Evangile de Jimmy » de Didier Van Cauwelaert, encore une fois un achat d’instinct, j’ai plongé dans ce livre. C’est Clinton qui annonce à Bush à la passation de pouvoir que des scientifiques ont réussi à cloner le Christ grâce aux traces de sang trouvées sur le Saint-Suaire, mais voilà ils ont perdu le clone… Il parait que c’est le roman le plus audacieux et le plus réfléchi de cet auteur, je n’en doute pas. Il répondra peut-être à certaines questions que nous nous posons tous, mais je reste stupéfaite devant l’attitude d’un Bush face à la religion, je savais mais pas à ce point là que le maître du monde était vraiment dangereux, là dans la fiction il avait trouvé un messie made in USA, c’est aussi un roman sur la manipulation. A lire.

Attaquez 2010 de bon pied et n’oubliez pas d’arroser les plantes de l’aquarium (ce n’est pas de moi).

Une citation relevée je ne sais où : « Les vrais amis viennent dans les bon moments quand on les appelle et dans les mauvais moments ils viennent d’eux-mêmes ». C’est bon les vrais amis.

MClaire.

L’imagination se perd. Je regardais les ados le soir du réveillon, le téléphone portable greffé à la main, les doigts qui pianotaient sans arrêt sur le clavier, les SMS qui défilaient, pour se dire quoi ? Je n’en sais rien, je ne pose pas de questions. Si ce n’est pas le portable, c’est le clavier de l’ordinateur qui fait du bruit, Facebook ou autres. Ils ne savent pas se poser, participer à la conversation ou ne rien faire tout simplement. Notre imagination était obligée de travailler puisque nous n’avions pas tout ça, s’ennuyer un peu n’est pas négatif, au contraire.

Pendant les longues siestes d’été en attendant la fraîcheur je lisais ou je m’inventais des histoires. Nous imaginions des jeux puisque nous n’avions rien ou pas grand-chose, nous sautions un mur des dizaines de fois, quelques tours de vélo, grimper aux arbres, j’avais horreur de jouer à la poupée, la seule qui m’a été offerte a subi un mauvais sort, plongée aussitôt dans un seau d’eau et abandonnée, mais les autres jouaient à la dinette et faisaient semblant de fabriquer de magnifiques gâteaux en terre mélangée avec un peu d’eau. Nous découpions dans les catalogues les mannequins pour les coller dans un cahier, ou il y avait des poupées dessinées sur un carton et ses habits, là c’était le hit, enfin pour les autres, pas pour moi.

J’ai offert à ma dernière petite fille pour Noël une Barbie avec sa cuisine et nous avons eu droit à la réflexion suivante « Tu sais Mamie, j’aime plus trop les Barbies » « Tant pis, tu verras ce que tu en feras ». Evidemment, elle préfère la petite console rose, la Nintendo DS, qu’elle a d’ailleurs eu en cadeau ; mais elle est mignonne, elle s’est rattrapée en me disant que finalement si, elle allait jouer avec sa Barbie. Je vais arrêter de vous parler de mes petits enfants, sinon cela va devenir aussi ennuyeux que les séances de photos montrées aux amis après les vacances, on n’en avait rien à faire de leurs photos, enfin quelques unes mais pas toutes, c’est vrai on raconte toujours les mots d’enfant de nos petits, sans penser que les autres aussi ont des minots à la maison qui les font rire ou qui les font pester. Nous n’avons rien inventé.

OK ! Nous pouvons jouer sur ISC des heures durant, mais ce sont des parties de scrabble qui font appel à notre mémoire, nous formons des mots, si nous avons la curiosité de connaître le sens du mot joué, nous apprenons, c’est instructif.

Il ne faut pas chercher à comprendre, chaque génération a ses passions, vivons les nôtres, c’est déjà beau d’avoir encore des hobbies et de s’intéresser à ce qui se passe autour de nous, on rencontre tellement de personnes blasées.

Très souvent, lorsque nous sommes en famille nous regardons les vieilles photos, j’aime bien, plus elles sont vieilles, plus je suis jeune !!

La fin de l’année 2009 arrive,  il va peut être falloir faire le bilan de cette année. Mais pouvez vous m’expliquer ce qui changera entre le 31 décembre minuit et le premier janvier 2010 1h du matin ? A mon avis pas grand-chose.

J’ai découvert quoi cette année ? Si, nous avons passé trois semaines formidables dans le pays Catalan, ce n’était pas une découverte, mais cette année il s’est passé un truc que je ne m’explique pas. Nous avons souvent fait des voyages lointains, mais là tout prés, c’était presque exotique, j’ai senti mes racines et cela m’a fait du bien, il y avait une sensation épidermique. L’âge peut-être, nous sommes disponibles, pas pressés, mais en même temps le temps presse et il a encore tant de choses à faire

J’ai aussi vraiment compris que les relations enfant-parents sont souvent faites de non-dits de part et d’autre, et de beaucoup de regrets lorsqu’un des deux s’en va, il reste pourtant des souvenirs, mais ça c’est un lieu commun, on le sait tous,

Je vais jouer la râleuse, que pensez-vous des programmes que la télé nous offre en cette fin d’année ? Des films vus des dizaines de fois, des bêtisiers qui ne nous surprennent plus, c’est honteux, les personnes accrocs à la télé doivent être déçues, ou ce sont de très vieilles personnes qui ne se souviennent plus de ce qu’elles ont vu l’an dernier, oui voilà c’est ça…La direction des programmes doit penser que nous sommes tous Alzheimer.

Parlons de livres, mon dada, sur la liste des cadeaux offerts les livres arrivent en tête, étant donné leur faible prix, c’est un cadeau intéressant à faire, en revanche dans les souhaits de cadeaux à recevoir les livres arrivent en quatrième position, alors que va-t-il se passer ? EBay va regorger de livres à vendre, il y aura de bonnes affaires pour les boulimiques de lecture !!

J’ai fini « Fatwa », je l’ai lu très vite, chronique d’un mariage raté, mais qui aurait pu tourner au drame. Les enfants n’ont pas à subir cette violence. Personnellement, jamais je n’aurais accepté la première gifle, mais comment faire un retour en arrière lorsque les parents ont tout fait pour empêcher cette union, faire croire que c’est le bonheur alors que c’est l’horreur, finir par croire qu’on est responsable de cet état de fait, qu’on est une mauvaise épouse, toutes les femmes battues connaissent cette situation, l’autre finit par vous conditionner et vous faire perdre confiance. Les femmes mentent, elles sont tombées dans l’escalier, mais elles protègent toujours le bourreau. Incompréhensible, mais nous ne sommes pas à leur place.

Si quelqu’un a lu « La cathédrale de la mer » d’Ildefonso Falcones qu’il me le fasse savoir, il parait que c’est une fresque catalane magnifique, un livre qu’on n’arrive pas à lâcher.

Voilà, il me reste à vous souhaiter une belle fin d’année et plein de bonheur pour 2010. MClaire

Nous nous faisions la réflexion ces derniers jours, Noël n’est pas du tout la même fête qu’il y a quelques années, moins d’excitation, moins d’attente, un brin d’agacement même en voyant approcher la date, j’ai toujours eu l’impression qu’on nous obligeait à faire la fête ce jour là, mais les enfants petits on se pliait volontiers au cérémonial, ils étaient si  heureux que nous étions heureux à notre tour. Nous avons tous les films en super8 pris le matin, un nez pointait, puis un autre et un autre, des yeux écarquillés d’étonnement, un instant d’hésitation, et ils se précipitaient ne sachant plus quel cadeau ouvrir, les garçons déchiraient le papier cadeau des paquets de la fille, ils rejetaient la poupée sur le côté avec un air très mâle en regardant leur sœur. Ma fille toute douce, les gestes lents, découvrait ses jouets, pas énervée du tout. Nous avons toujours regardé ces films avec beaucoup d’amour et d’attendrissement, plus jamais cela ne sera comme avant, mais c’est la vie. Plus tard les petits-enfants ont rejoué ce rôle, mais avec moins d’enthousiasme, les enfants sont gâtés toute l’année, on ne sait même pas quoi leur offrir, surtout aux ados.

Il y avait la table de Noël, la veille, le lendemain, nous aimions tous nous retrouver, les cousins venaient se greffer. Pour le jour de l’an c’était différent, le réveillon avec les amis, le jour du 1^er janvier la famille, et la tradition voulait qu’il fallait absolument cuisiner un plat qui se multiplie, tradition qui venait de mon arrière grand-mère espagnole, du riz, du couscous, des lentilles, même une petite poignée, pour ne manquer de rien toute l’année qui arrivait, et je perpétue. Tout ça c’était hier…Aucune nostalgie que des souvenirs, la vie avance.

En parlant de nostalgie j’ai trouvé très joli le mot qu’un bloggeur m’a laissé, il est né en Algérie, il est devenu écrivain et habite le sud-ouest, il m’a écrit « je vois que vous n’êtes pas « nostalgérique », vous avez le regard clair », non en réalité j’ai le regard noir !!

Pour le repas de Noël, j’ai préparé mon chapon mais farci avec des morilles, elles embaumaient toute la cuisine, il va reposer toute la nuit et sera cuit demain. J’avais l’aide de mon conjoint, je n’aime pas tripatouiller les volailles, il faut sortir toute la graisse qu’il y a à l’intérieur, berk, j’aime bien cuisiner mais comme les grands chefs avec un marmiton, là les femmes vont me comprendre, avez-vous remarqué l’état d’une cuisine après le passage d’un homme, il leur faut trois fois plus d’ustensiles que nous, nous sommes économes en vaisselle, ils se servent de trois couteaux pour couper une ficelle, ils s’étalent. Ils s’appliquent c’est vrai, mais chut ! Il ne faut pas décourager, je suis certaine que dans quelques années il saura se faire deux œufs au plat !! C’est vrai Picard existe, il n’y a pas urgence, pas pour les œufs au plat, mais il y a de bonnes choses chez Picard, d’ailleurs on sentait les femmes qui voulaient cuisiner avant-hier, il y avait la queue. (Il parait qu’il faut que je rajoute que la vaisselle a été faite après usage !)

Une anecdote, une personne que je connais bien me racontait l'autre jour que chez lui sa femme était abonnée aux menus du Marmiton, elle reçoit chaque jour dans sa boîte mails la suggestion du jour, mais elle travaille et ne peut pas rentrer chez elle à midi, lui oui il peut rentrer, alors chaque jour il ouvre ses mails, regarde le menu alléchant, court dans la cuisine, soulève les couvercles, cherche partout et il finit par se résoudre à ouvrir le congelo ou le frigo et à se faire cuire son beaf ou son poisson congelé, c'est son menu du marmiton, mais il rit beaucoup en racontant ça.

j’entendais aux infos que chaque foyer dépensera pour le réveillon 700 euros, ils pêchent leurs renseignements où ? C’est presque insultant de donner une info pareille.

En surfant sur internet j’ai trouvé cette photo de Steeve Mac Queen, elle est magnifique, j’aimais beaucoup cet acteur, il parait que dans la vie il n’était pas le même, mais qu’importe, il nous a fait rêver au cinéma,  j’ai aimé « L’affaire Thomas Crown » et la musique de Michel Legrand « Tous les moulins de mon cœur » indissociable du film, et nous l’avions découvert dans « La grande évasion » Il aurait 80 ans, nous ne l’avons pas vu vieillir, nous gardons de lui le visage de cette photo.

J’ai aussi trouvé cette photo sur internet, elle ne m’a pas fait rêver.

Un dernier dessin de Copenhague, il veut tout dire.

Christine Lagarde élue meilleure ministre, je ne suis pas apte à juger, mais le dessin est marrant. Finalement Roselyne n’est pas antipathique, elle peut même mentir avec un grand sourire.

Vous avez sans doute deviné si vous lisez la page d’accueil du site, j’ai acheté « Les brèves de comptoir » et je ris beaucoup, j’aime celles qui ont un humour vraiment décalé, je n’ai jamais aimé un certain genre de comiques, je ne cite pas de noms, vous les aimez peut-être, mais Desproges, Mabille, Christophe Aleveque,  oui. Je suis aussi entrain de lire « FATWA », une britannique qui s’est mariée très vite avec un Egyptien lors d’un voyage en touriste, qui a eu deux enfants avec lui et qui se trouve confrontée à la violence de son conjoint, elle décide de s’enfuir et vit depuis sous la menace d’une fatwa. Les mariages mixtes ne sont pas toujours des mariages heureux, mais il doit en exister.    MClaire.

J'avais décidé de ne pas écrire de gazette jusqu’aux fêtes de Noël, mais je ne peux pas me retenir d’écrire sur ce livre que je viens de refermer « No et moi ». Il y a des jours où nous sommes en droit de regretter de ne pas avoir assez de talent pour écrire un bouquin aussi émouvant et aussi vrai. Une écriture fluide mais qui fait mouche, j’ai souvent eu les yeux qui piquaient et quelques larmes qui coulaient.

No c’est Nolween, quel joli prénom donné à une petite fille née d’un viol, rejetée par sa mère qui ne la regarde jamais et qui l’abandonne à ses grands-parents, la grand-mère meurt et la petite fille sera confiée à une famille d’accueil et là ce sera l’engrenage, les fugues, la rue, l’errance, et il y a Lou une gamine de treize ans intellectuellement très en avance avec un QI de 160 qui vit dans une famille dévastée à cause de la mort subite d’un bébé et qui passe son temps dans les gares à regarder les gens partir et arriver en imaginant leur histoire, elle doit faire un exposé sur les SDF, un sujet qu’elle a choisi au hasard, elle fait donc la connaissance de No dans cette gare et l’apprivoise, enfin un peu, son exposé est applaudi, mais elle n’arrive pas à se séparer de No, décide de l’aider et finit par la ramener chez elle, mais on ne peut pas toujours sauver les autres malgré eux.  C’est le coin sombre de notre société actuelle. Je pense que nous n’ignorons pas, mais nous ne voulons pas comprendre.

On découvre aussi que les enfants surdoués sont souvent très démunis devant les choses les plus simples de la vie.

En revanche, grâce à No un couple va se reconstruire. No veut dire non, rien, cette fille pense qu’elle ne vaut rien et que personne n’arrivera à la sauver, même Lou qui a pourtant besoin d’elle, Lou qui vit souvent dans une violence silencieuse. Il y a des passages tellement vrais, le soir lorsqu’on essaie de trouver le sommeil en chassant toutes nos pensées, faire le vide, mais sans y arriver, nous sommes dans l’impossibilité de ne penser à rien, même endormis nous rêvons, je me suis reconnue.

Il fait froid et les médias parlent sans cesse des SDF toujours plus nombreux dans les rues. Ce ne sont pas forcément des gens qui ne travaillent pas, mais comment payer un loyer avec un SMIC, et pourtant à chaque élection nous entendons les mêmes paroles « Plus personne dans les rues »

Je pense qu’à l’avenir je ne regarderai jamais plus les SDF avec les mêmes yeux. C’est vrai nous avons tendance à regarder ailleurs lorsque nous les croisons, ils nous font peur, peut-être à tort, avec leurs chiens, les canettes de bière jetées sur le trottoir. Le soir, dans la rue du Mené à Vannes ils sont des dizaines à squatter les trottoirs, devant les boutiques, et lorsque vous passez en voiture vous évitez de les regarder, c’est dérangeant la misère. Il m’arrive souvent d’imaginer leur histoire, pourquoi ils en sont arrivés là et pourquoi ils restent dans la rue alors qu’ils ont sans doute une famille. Je ne pense pas que ce soit pour la solidarité, dans la rue chacun pour soi, mais retrouver un schéma social ne doit pas être facile.

J’ai souvent peur en pensant que cela peut arriver à n’importe qui, je pense à nos petits enfants, une mauvaise fréquentation, un acte de rébellion , et ne plus vouloir revenir en arrière par orgueil. Pour l’instant, je suis persuadée qu’ils préfèrent la chaleur du foyer parental, c’est plus confortable, j’ai tort de m’inquiéter, et il n’y aucune raison.

Il neige, oh ! Pas beaucoup, juste pour nous embêter et nous empêcher de faire ce que nous voulons, mais nous sommes au chaud. Une question : Le sommet de Copenhague qui se termine apparemment sur un fiasco a coûté combien ? Certainement de quoi construire des centres d’hébergement corrects pour l’hiver. Evidemment que ce sont les Etats qui sont en mesure de prendre les décisions finales, mais est-ce les politiques qui sont aptes à décider, il y a des spécialistes, des scientifiques. Ces avions, ces chefs d’état qui sont transportés dans des limousines et logés dans des hôtels luxueux, c’est d’une impudeur totale. Nous sommes prêts à recommencer dans quelques mois, au mois de juin je crois.

Il est temps que je lise un livre marrant pour penser à autre chose avant les fêtes et être d’humeur joyeuse, je vais arpenter les allées de la FNAC, je ne dis pas que je vais regarder le bêtisier des chaines télé, cela ne me fait même plus rire. Vous ne savez pas comment on appelle la télécommande à la maison "Le pouvoir", celui qui l'a dans la main possède le pouvoir....Pour un soir.

C’est le moment des bulletins scolaires, j’ai trouvé ce dessin bien révélateur de notre époque.

Il est loin le temps où nous baissions la tête devant notre enseignant.

Nous avons mis une page sur le site pour mettre quelques commentaires, vous êtes nombreux à la consulter mais pas très nombreux à écrire, allez-y, même un petit mot fait plaisir. Vous avez le droit de mettre un mot, même si vous habitez à l’autre bout de la France. En attendant je vous souhaite de nouveau à tous un joyeux noël. Je cherche encore mon menu, mais un chapon à la sauce champagne et aux morilles me plairait bien, ce n’est pas tous les jours noël.

MClaire.

Il fait très froid dans le Morbihan, les côtes nord de la Bretagne sont avantagées en hiver, quelques degrés de plus, j’ai toutes les excuses pour ne pas sortir en ce moment, la pluie un jour, le vent le lendemain, le froid avec le vent et c’est insupportable, je cocoone sur mon canapé, j’hiberne, sauf lorsqu’il y a une compétition de scrabble et samedi cela fera quatre fois que nous prendrons la route qui nous mène à Baud pour jouer le Trap de Noël. Jouer que pour le plaisir sans la pression de la compétition, et ce trap est toujours un après-midi sympathique, dans la bonne humeur, le scrabble me plait pour ces moments là.

En ce moment sur scrabfr, le forum des scrabbleurs, qui en fait est squatté par une dizaine de joueurs qui échangent des idées et qui ne sont pas toujours d’accord, il est question du prochain ODS6 et des 1500 entrées qui seraient possibles, cet ODS entrera en vigueur début 2012 je crois, alors dépêchez-vous d’ingurgiter tous les mots de l’ODS5, sinon gare à vos tops, si vous n’avez pas encore mémorisé FRUSTULE, FREERIDE, SANGUET, SANGUETTE, SANQUET, SANQUETTE etc.. Comment allez- vous faire en 2012 ? Mon avis est qu’il aurait été bon de faire une pause et de faire rentrer les quelques mots du Larousse, mais pas n’importe quoi, des mots farfelus que nous ne jouerons jamais.

L’ODS étant un dictionnaire bien spécifique puisque nous avons des québécismes etc… je pense qu’il était possible de limiter les entrées sans être hors-la-loi. Mais avons-nous le droit de nous exprimer, j’en doute, il y a une comptine que vous avez dû chanter à vos enfants lorsqu’ils étaient petits « La révolte des jouets », il pourrait y avoir « La révolte des scrabbleurs ». Samedi entre deux parties de blitz je disais à ma voisine « Mais qu’est-ce qui fait que ce jeu nous passionne autant après tant d’années » moi je pense que ce ne sont pas les nouveaux mots, mais la technique du jeu, le plaisir d’une belle maçonnerie bien cachée, trouver un scrabble avec des lettres à un point, les plus difficiles, croiser les mots, une partie ne ressemble jamais à une autre, et c’est ce qui fait que nous ne nous lassons pas.Je comprends que nos 1S aient envie d’autres sensations, mais dans les limites du raisonnable.

Les sélectionnés pour la phase 3 sont en ligne sur le site de la fédé. Belle compétition que cette phase 3, une intéressante bagarre en vue pour la qualification du championnat de France à Reims. Cela vous donnera l’occasion de visiter la cathédrale construite avec magnificence si vous ne la connaissez pas, je garde un très beau souvenir de cette visite, la très longue nef, et les  beaux vitraux de Chagall qui subliment la lumière, cette cathédrale est chargée d’histoire, du baptême de Clovis aux couronnements des rois, et c’est toujours émouvant de parcourir un lieu chargé d’histoire, si on connaît son histoire de France, les générations futures seront peut-être plus ignares puisqu’on veut supprimer l’histoire dans certaines sections, erreur, nous avons besoin de savoir d’où nous venons.

Pour revenir à la phase 3, nous la jouerons à Baden, chez moi, non pas chez moi dans ma maison, mais dans la salle municipale. Le club d’Ouessant n’a jamais eu l’idée de soumettre sa candidature pour la phase 3, imaginez une phase 3 à Ouessant en plein hiver, ce serait fun, je parle comme les djeuns, nous ne serions pas certains de pouvoir prendre le bateau au Conquet, mer démontée, nous serions malades à cause des roulis, à l’arrivée plein d’adversaires éliminés, je connais des joueurs qui ne supportent pas la voiture, alors le bateau ! Je ne suis pas malade, j’ai mangé du saumon au beurre blanc dans un bateau qui faisait Oslo-Kiel avec des creux énormes ! Une phase 3 sur une île, ce serait original, il n’y aurait pas que la Martinique, la Guadeloupe, le Réunion, la Nouvelle-Calédonie, il y aurait aussi la Bretagne.

J’ai fini « Le liseur », et il y a eu en ce qui me concerne un quiproquo à l’achat de ce livre, mais je ne le regrette pas, sur un blog j’avais lu une critique d’un livre de Bernhard Schlink, la rédactrice parlait du liseur et de « La circoncision » surtout de « La circoncision » un amour difficile entre une juive et un allemand. « Le liseur » est un livre qui traite en partie de l’holocauste, il vous laisse K.O, j’ai reçu un uppercut en le lisant, je suis d’une génération qui n’a pas vécu la guerre comme un adulte, et là je me suis vraiment posé des questions « Que ferions-nous si nous étions confrontés à une question de survie, si nous sentions nos enfants et nos petits enfants menacés ? » L’écriture de ce livre est presque « chirurgicale » froide, précise, le héros principal ne se remet jamais de son amour d’adolescent avec une femme plus âgée qui a été gardienne dans un camp de concentration, mais ça il l’apprendra plus tard, et il y aussi le secret de cette femme, et ce secret peut être la cause de son engagement.

En refermant ce livre je me suis dit que bientôt il n’y aura plus personne pour demander le pardon et surtout pour pardonner, l’oubli aura fait son travail. Dans une classe de troisième un élève a demandé à son prof qui était Hitler. Un livre à lire, il m’est arrivé de relire quelques pages, je n’étais pas certaine d’avoir vraiment bien compris, tant les tortionnaires manquent d’humanité. Je ne crois pas que ce livre joue sur l’émotion, je l’ai reçu en pleine poitrine.

Cet après-midi j’attaque « No et moi ».

Je vous l’ai dit il fait froid, de nouveau nous parlons des SDF qui dorment dans la rue, je suis étonnée de voir tant de visages jeunes qui sont sans domicile, pourquoi ? Dans un village la solidarité joue toujours à plein, on ne voit personne dormir dans la rue, mais dans ces villes trop grandes oui. Souvent la ville attire, mais on s’y perd.

Berlusconi a été attaqué, on lui a cassé ses fausses dents, son faux nez, et le moral !

Le réchauffement de la planète toujours et encore.

L’UMP a fait un clip, j’ai d’abord cru que c’était une parodie, mais non. Les verts avaient fait la même chose, mais c’était plus marrant.

L’oiseau apprend (excusez le vilain mot) nous avons été les victimes des oiseaux, une fois Christian sur sa belle chemise et moi il y a quelques mois à Vannes dans la rue principale, en plein sur la tête, un monsieur s’est précipité vers moi avec son paquet de kleenex, mais il parait que le caca de pigeon fortifie les cheveux.    MClaire.

L'an dernier j’avais fait une lettre au Père Noël, en lui signalant tout ce que je ne voulais plus. Cela n’a servi à rien, ou le Père Noël n’existe pas, je commence à douter, pourtant hier dans la galerie de Carrefour il y avait un papa noël qui se faisait prendre en photo avec les petits, les mamans faisaient la queue toutes attendries, j’avais aussi fait la même chose avec mon premier petit fils, belle arnaque, la photo était gratuite et j’avais dû batailler ferme pour l’avoir sans en acheter d’autres, le Père Noël était même devenu grossier, ses gros sourcils blancs bougeaient de haut en bas et sa barbe s’agitait. J’avais eu  gain de cause, j’ai horreur qu’on me force la main.

Puisque tout ce que je ne voulais pas n’a pas fonctionné, essayons tout ce que je veux :

-Plein de rayons de soleil pour nous réchauffer un peu, on nous a prévenu le soleil devrait disparaître dans quelques milliards d’années ou millions je ne sais plus, mais après ce mois de novembre j’ai l’impression qu’il a décidé de disparaître beaucoup plus tôt

.

-Il faudrait aussi que les gens apprennent à sourire et à nous remercier lorsque nous les laissons passer soit en voiture soit à pied. C’est si simple d’adresser un sourire, même pour rien. Ce n’est pas la peine de se connaître pour se faire un clin d’œil et avoir quelques secondes de complicité dans la bonne humeur.

-Que j’apprenne enfin à rédiger un SMS, tout le monde sait sauf moi, mais c’est peut-être parce que je ne veux pas apprendre, et je ne sais même pas les lire, il faut appuyer sur quelle touche ?

.

-Il faudrait aussi que Christian arrête de réparer des ordinateurs, il y a des jours où la mezzanine ressemble à Cap Canaveral, ça clignote partout, en plus il y pense la nuit et ça m’empêche de dormir, il solutionne tous les problèmes la nuit- Je vais d’ailleurs organiser un vide-grenier d’ordinateurs qui marchent si ça continue.

-Qu’au scrabble j’arrête de toujours chercher un scrabble avec un appui, et j’oublie le scrabble sec, sauf au premier tirage évidemment, hé, hé ! Je ne suis pas bête à ce point là, mais cela ne veut pas dire que je le trouve s’il existe.

-Que j’arrête de mettre une chaussure d’une sorte à un pied et une chaussure d’une autre sorte à l’autre pied en allant à la séance du mardi soir à Vannes, j’ai arbitré, ramassé et personne ne s’est rendu compte de rien, sauf moi à la fin. Ce n’est pas la première fois que cela arrive. Elles étaient noires toutes les deux, c’est un moindre mal, mais elles étaient bien différentes.

Tête en l’air !

-Qu’il n’y ait plus de dictateur sur la planète, mais il est vrai qu’un dictateur s’impose que s’il trouve des gens prêts à plier l’échine, des gens brisés, alors restons libres et un peu rebelles,  nous devons garder notre liberté de parole, et notre liberté d’écrire.

Un petit coup de Spinoza : "C'est aux esclaves, non aux hommes libres, qu'on donne des récompenses pour leur bonne conduite".

-Enfin, que toutes les personnes que j’aime soient heureuses, même vous que je ne connais pas.

Voilà, la liste est close pour aujourd’hui. Je n’ai pas été trop exigeante, et ça ne coute pas un centime.

Samedi nous allons jouer le blitz, trois parties. J’aime beaucoup, même si je joue mal, c’est amusant et pas fatigant, puisque nous ne sommes pas concentrés pendant trois minutes mais que quelques secondes, mais c’est une épreuve qui peut se transformer en cauchemar, attention, on peut jouer avec huit lettres sans s’en rendre compte, mal placer un mot sans s’en apercevoir, et ne plus savoir où donner de la tête. Il y a le vieillissement des joueurs au sein de la fédé, à quand des parties en 4 minutes pour les 90 ans, le blitz disparaitra ou sera joué par une minorité, mais ne soyons pas pessimiste.

Pour la lecture, j’ai acheté « No et moi » de Delphine de Vigan, après « Les heures souterraines » M.Thé Saliou m’a incitée à le lire. Je suis entrain de finir « Le liseur » enfin finir non j’en suis à la moitié et il est intéressant.

Rien à voir avec le scrabble, il y a eu des retransmissions des matchs de rugby à la télé. J’aime bien ce sport, et j’ai trouvé sur internet cet extrait écrit par un journaliste du sud-ouest :

Une histoire drôle et émouvante en résume la philosophie : Manech et Beñat sont de vieux amis qui ont grandi ensemble. L’un est devenu l’instituteur du village, l’autre son curé. Le rugby les a soudés très jeunes. Ils ont partagé cette passion dévorante jusqu’au bout. Aujourd’hui, Manech est atteint d’une maladie incurable. Il demande, pas dupe, à son vieil ami d’interroger Dieu pour savoir si on joue au rugby de l’autre côté… Le curé interroge le bon Dieu toute la nuit suivante et revient voir son ami mourant le lendemain matin, porteur de deux nouvelles. Une bonne et une mauvaise. Manech ! La bonne d’abord : on joue au rugby de l’autre côté ! s’exclame-t-il. Le mourant sourit, béat, heureux, rassuré. Et maintenant la mauvaise, poursuit le curé : Tu joues dimanche…

Copenhague : Le sommet a commencé, mais toutes les bonnes résolutions vont-elles fondre comme la neige sur le Kilimandjaro ? Nous le saurons très prochainement.  MClaire.

Ce mot vous intrigue ? Il existe pourtant dans l’ODS, mais je veux bien parier que nous ne le jouerons jamais. La weltanschauung est la vision du monde, de la réalité, de la place de l’homme dans cette réalité.

Il pourrait être utilisé en ce moment, ce serait l’occasion, avant le sommet de Copenhague. Quelle place pour l’homme dans ce monde qui change trop vite ? Ce n’est pas à nous simples péquins qu’il faut faire des recommandations, nous sommes obligés de faire attention à notre consommation, c’est une nécessité économique, je viens de recevoir ma facture d’eau !!

Ce sont les états qui doivent se mettre d’accord et agir, mais comment interdire aux pays en voie de développement de bénéficier de tous les progrès dont nous profitons depuis des décennies et qui commencent à nous peser, nous en sommes les esclaves, mais eux ne le savent pas et ils nous envient.
Si nous devions faire la liste de tout ce qui est superflu, la liste serait longue. Le lave-linge non on ne pourrait pas s’en passer, un vrai progrès pour les femmes. Le téléphone portable par exemple, pour moi aucune utilité, d’ailleurs l’autre jour il sonnait et j’ai pris la télécommande de la télé pour répondre, tellement il m’est familier, je ne m’en sers jamais. Les bonnes vieilles cartes des téléphones publics, c’était suffisant, et c’était tellement rigolo d’entendre les conversations, quoiqu’avec les portables ce n’est pas mal non plus. La télé je peux m’en passer. La machine à laver la vaisselle aussi, il y a quatre bras à la maison, nous alternons.

Les produits ménagers qui sont trop nombreux et qui polluent, je vous assure qu’une bonne rasade de vinaigre dans de l’eau chaude nettoiera très bien votre sol, et c’est très bon pour les allergies, vous respirerez moins de produits chimiques. J’arrête sinon je vais me sentir obligée de prendre ma carte chez les Verts. Quoique j’aime bien Dany, il a du charme non ? Et il sait tellement bien convaincre.

Il pleut encore et encore, depuis plus d’un mois sans arrêt, nous n’avons jamais vu cela. La Bretagne c’est plutôt le crachin, mais plus de crachin, c’est de la grosse pluie, des gouttes énormes qui s’écrasent contre les velux et qui font du bruit. L’autre soir des grêlons tapissaient la pelouse. Est-ce le réchauffement climatique ? Pour l’instant, on peut repasser pour la chaleur, je n’ai pas chaud et toute cette humidité n’arrange pas mon arthrose. Je vous vois sourire d’ici, on peut avoir de l’arthrose très jeune, surtout en Bretagne !! (J’ai tout de même un V devant mon nom à la fédé)

Ce matin, à la radio grand débat sur l’identité nationale, un de plus. Les auditeurs avaient la parole sur RMC, oui j’écoute de moins en moins Europe, Fogiel et Morandini m’agacent et je zappe sur les radios, donc sur RMC il y avait de quoi frémir en écoutant quelques personnes, quelle haine, quelle peur de l’autre. Je suis d’accord avec certains, notre démocratie ne peut que faire l’économie de visas, elle doit contrôler les frontières, on ne peut pas admettre que quelques cités soient des zones de non-droit, que des jeunes se lèvent à quatre heures de l’après-midi pour aller faire leur petit trafic qui leur rapportera beaucoup plus que le SMIC en travaillant et qui empoisonne nos enfants. J’avais lu il y a quelques mois un bouquin d’un « beur » élevé au Val-Fourré à Mantes-la-Jolie et qui est devenu l’exemple même de la réussite, malgré tous les handicaps, Aziz Senni, il est devenu entrepreneur, a fondé Alliance Transports Accompagnement, et il a écrit ce livre « L’ascenseur social est en panne…J’ai pris l’escalier »

J’avais beaucoup aimé ce livre plein d’espoir, il nous oblige à réfléchir avant de faire l’amalgame entre les jeunes en déshérence et les autres, ses réflexions sur l’école publique, laïque sont pleines de bon sens, cette école ne tient plus son rôle, il y a la ghettoïsation dans les collèges des banlieues et les autres où se concentrent les populations privilégiées.
On peut débattre longtemps, mais si rien de concret n’est fait nous courons au désastre. Il faudrait beaucoup de Aziz Senni pour faire changer les mentalités, et faire que nous ne parlions plus jamais d’identité nationale.

Il y a une jeune joueuse qui fréquente le club de Rennes, Djamila Gerrand (7s). Elle commence à se faire remarquer dans les tournois grâce à ses bons résultats, je pense que nous n’allons pas tarder à devoir compter sur elle dans le comité. C’est vrai elle joue sur ISC, elle a donc une bonne pratique du scrabble. Elle va jouer la phase 2 dimanche, et sans nul doute la phase 3 en janvier. Nous avons communiqué par petits messages à travers le blog de Patchou, j’ai bien aimé qu’elle recommande aux jeunes qui pullulent sur ISC de fréquenter les clubs. Si vous voulez la voir en photo elle était au tournoi de Perros, et huitième du tournoi.

Nous avons en projet d’aller voir un très beau film, d’après le bouche à oreille, «Le concert » la semaine prochaine sans doute, il parait qu’il faut préparer des kleenex.

J'aime bien ce mot d'enfant : "Tu sais maman, les livres c'est là où on range les rêves" C'est vrai.

J’ai aussi un livre à lire « Le liseur » de Bernarhd Schlink, les amours compliqués d’un allemand et d’une juive, toujours les questions de religion qui deviennent un sujet scabreux dans leur couple, et l’intolérance n’est pas toujours du côté que l’on imagine.

Les dessins :

Dans très peu de temps nous saurons qui la France affrontera pendant la coupe du monde. Cette main qui a tripoté un ballon a fait couler beaucoup d’encre, mais juré craché, elle n’y est pour rien si nous sommes mal placés.

Les minarets en Suisse : Nous avons beaucoup critiqué la décision des Suisses. De quel droit ?

Nous ne sommes pas irréprochables.

Pour revenir aux banlieues, les bus seront surveillés. C’est vrai, il vaut mieux voir la police nous protéger, plutôt que de la voir l’œil rivé au radar pour nous verbaliser, d’ailleurs c’est le sens de leur revendication, ils en ont assez d’être assis dans une voiture pendant huit heures pour prendre l’automobiliste en faute, pendant que nous nous faisons agresser ou cambrioler et que l’état veut nous faire croire qu’il manque d’effectif. Tout est notion d’argent.  MClaire.

Histoire de rire, ouvrez (sans risque) le fichier ci-dessous de l'équipe de France !!

EquipedeFrance

Les heures souterraines et autres petites choses.

Pas trop original, il pleut sans arrêt, des grêlons aussi, le tonnerre et depuis combien de temps ? Je ne sais plus, inutile de s'appliquer en faisant son brushing, la tempête se chargera de mettre du désordre. De quoi être morose, pas pour le brushing, mais parce qu'il est presque impossible de sortir.

Mardi soir au club Françoise fêtait son anniversaire, elle avait confectionné des petits gâteaux salés et sucrés, et il y avait une bouteille de vin qui portait une étiquette "L'effrontée". C'est une nouvelle mode de mettre des drôles d'étiquettes sur de très bonnes bouteilles de vin. J'ai relevé "Entre chiens et loups" "Un moment de tendresse" "Sang chaud" "Le rouge qui tâche" "Eloge de la paresse" et un beaujolais qui s'appelle "Porc tout gai", c'est peut être amusant mais je pense préférer les anciennes étiquettes. On s'habituera sans doute ou la mode passera.

Un sujet au journal télévisé : Une nouvelle façon d'implanter les cheveux révolutionnaire, plus de champ de poireaux, avec une seringue on peut implanter des poils pris n'importe où, sur la poitrine par exemple (si il y en a) mais cela coûte cher, deux euros le cheveu, Christian est d'accord pour investir dix euros, je doute que cela suffise. J'ai fait le tour des joueurs du comité, il y a un beau chiffre d'affaire en perspective.

L'an dernier, Christian a fabriqué une très jolie cabane pour les oiseaux, ils boudaient un peu, mais cette année elle est très fréquentée, nous mettons des boules de saindoux et de graines et c'est un plaisir de voir les petites mésanges picorer. Mais voilà, notre voisin a coupé un arbre dans son jardin et une branche servait d'appui à sa cabane, il a donc posé le petit abri contre la clôture tout près de la nôtre. Concurrence déloyale, les oiseaux ne savent plus où aller, nous avons préparé une pancarte "Ici mieux qu'en face" pour recupèrer notre clientéle, et comme il faut toujours améliorer l'habitat, Christian pense installer des panneaux solaires sur le petit toit pour rendre la cabane plus attractive. Tout ça pour rire. Nous avons de bonnes relations de voisinage.

On entend dire qu'Albert Camus pourrait prendre place au Panthéon. Je n'aime pas du tout cette idée. Tout à l'heure nous avons pu entendre le discours grandiloquent de Malraux lorsque Jean Moulin est entré au Panthéon, j'ai du mal à imaginer la même chose pour Camus, bon pas par Malraux je sais. La tombe de Camus est si belle à Lourmarin, laissons le là où il repose, ce pied-noir fils d'une mère analphabète et d'un père mort très tôt et qui fut un peu snobé par l'intelligentsia de l'époque, continue à faire vendre ses livres, un auteur que tout le monde peu lire, compréhensible, je ne crois pas qu'il aimerait se retrouver dans ce lieu austère, lui fils du soleil. Laissons Camus tranquille

J'ai fini tout à l'heure "Les heures souterraines" de Delphine de Vigan. J'ai acheté ce livre, comme ça, un coup de coeur en lisant le titre, je ne connaissais pas cette écrivaine. J'ai eu raison, je ne me suis pas trompée, un très beau livre, pas très gai, mais qui décrit très bien la société actuelle et surtout le monde de l'entreprise, monde cruel. Je ne me doutais pas en l'achetant qu'il allait faire remonter tant de mauvais souvenirs.

Mathilde l'héroïne du livre après huit ans de bons et loyaux services à un poste important, se voit brusquement reléguer "au placard" par la volonté d'un chef irascible, on suit l'entreprise de démolition d'un être humain jusqu'au moment où elle craquera et partira. Nous avons vécu pendant dix huit mois cette mauvaise expérience, je dis nous, mais c'était lui, on ne peut que partager ces mauvais moments, il faut soutenir, et même quelquefois arriver à en rire. La cinquantaine bien entamée, une grosse entreprise qui fait des mauvaises affaires et qu'un groupe rachéte, un groupe qui a besoin pendant deux ans du cadre qui maîtrise tout pour clôturer le dépôt de bilan, mais en faisant miroiter un reclassement. Ensuite c'est l'attente, les promesses non tenues, ce poste ne vient pas, on attribue un bureau tout au fond d'un couloir où personne ne passe, sans fenêtre, il faut tenir et on tient. Alors comme on ne semble pas vouloir plier on déménage dans un bureau vitré situé au beau milieu des bureaux où les gens travaillent, alors qu'on a rien à faire. Une remarque cynique lorsque vous arrivez cinq minutes en retard "Comment un cadre de votre importance peut-il donner le mauvais exemple" mais on tient toujours. On se léve le matin normalement et on part tuer le temps. Le glou-glou d'une cafetière vous tient compagnie, un jeu de scrabble bien ouvert sur le bureau ne semble déranger personne, et les autres qui viennent vous soutenir un peu mais pas trop, ils tiennent à leur emploi. Il faut absolument tenir jusqu'à l'âge de la pré retraite. Un jour une idée lumineuse, le code du travail et une quantité de documents sur les différentes centrales syndicales parsément votre bureau, le groupe n'aime pas du tout les syndicats, mais pas du tout, c'est le déblocage, vous êtes libre.
Il fallait tenir dix huit mois et être très solide dans sa tête pour ne pas sombrer. Cela fait quinze ans que c'est arrivé, le monde de l'entreprise était déjà cruel et cela n'a fait qu'empirer. J'ai donc revécu ces moments en lisant ce livre, et j'ai encore pris conscience que tout aurait pu basculer.
Dans ce livre en parallèle il y a aussi la vie d'un SOS Médecin, fatigué, épuisé par sa vie et par toute la misère qu'il côtoie tous les jours, on espère que Mathilde et lui se croiseront, oui ils se croisent mais rien ne se passe, c'est dommage. La fin aurait pu être plus gaie, comme la fin de notre histoire.

Comme d'habitude quelques dessins :

Le grand emprunt. Mais la France n'arrête pas d'emprunter, il parait que les caisses seront vides dès le premier juillet, nous vivons pendant six mois à crédit.

La queue, la queue partout. Le dessin est parlant.

La vente des armes, mais ça toujours été comme cela non ?                       MClaire.