Lettre au père noël

L'an dernier j’avais fait une lettre au Père Noël, en lui signalant tout ce que je ne voulais plus. Cela n’a servi à rien, ou le Père Noël n’existe pas, je commence à douter, pourtant hier dans la galerie de Carrefour il y avait un papa noël qui se faisait prendre en photo avec les petits, les mamans faisaient la queue toutes attendries, j’avais aussi fait la même chose avec mon premier petit fils, belle arnaque, la photo était gratuite et j’avais dû batailler ferme pour l’avoir sans en acheter d’autres, le Père Noël était même devenu grossier, ses gros sourcils blancs bougeaient de haut en bas et sa barbe s’agitait. J’avais eu  gain de cause, j’ai horreur qu’on me force la main.

Puisque tout ce que je ne voulais pas n’a pas fonctionné, essayons tout ce que je veux :

-Plein de rayons de soleil pour nous réchauffer un peu, on nous a prévenu le soleil devrait disparaître dans quelques milliards d’années ou millions je ne sais plus, mais après ce mois de novembre j’ai l’impression qu’il a décidé de disparaître beaucoup plus tôt

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-Il faudrait aussi que les gens apprennent à sourire et à nous remercier lorsque nous les laissons passer soit en voiture soit à pied. C’est si simple d’adresser un sourire, même pour rien. Ce n’est pas la peine de se connaître pour se faire un clin d’œil et avoir quelques secondes de complicité dans la bonne humeur.

-Que j’apprenne enfin à rédiger un SMS, tout le monde sait sauf moi, mais c’est peut-être parce que je ne veux pas apprendre, et je ne sais même pas les lire, il faut appuyer sur quelle touche ?

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-Il faudrait aussi que Christian arrête de réparer des ordinateurs, il y a des jours où la mezzanine ressemble à Cap Canaveral, ça clignote partout, en plus il y pense la nuit et ça m’empêche de dormir, il solutionne tous les problèmes la nuit- Je vais d’ailleurs organiser un vide-grenier d’ordinateurs qui marchent si ça continue.

-Qu’au scrabble j’arrête de toujours chercher un scrabble avec un appui, et j’oublie le scrabble sec, sauf au premier tirage évidemment, hé, hé ! Je ne suis pas bête à ce point là, mais cela ne veut pas dire que je le trouve s’il existe.

-Que j’arrête de mettre une chaussure d’une sorte à un pied et une chaussure d’une autre sorte à l’autre pied en allant à la séance du mardi soir à Vannes, j’ai arbitré, ramassé et personne ne s’est rendu compte de rien, sauf moi à la fin. Ce n’est pas la première fois que cela arrive. Elles étaient noires toutes les deux, c’est un moindre mal, mais elles étaient bien différentes.

Tête en l’air !

-Qu’il n’y ait plus de dictateur sur la planète, mais il est vrai qu’un dictateur s’impose que s’il trouve des gens prêts à plier l’échine, des gens brisés, alors restons libres et un peu rebelles,  nous devons garder notre liberté de parole, et notre liberté d’écrire.

Un petit coup de Spinoza : "C'est aux esclaves, non aux hommes libres, qu'on donne des récompenses pour leur bonne conduite".

-Enfin, que toutes les personnes que j’aime soient heureuses, même vous que je ne connais pas.

Voilà, la liste est close pour aujourd’hui. Je n’ai pas été trop exigeante, et ça ne coute pas un centime.

Samedi nous allons jouer le blitz, trois parties. J’aime beaucoup, même si je joue mal, c’est amusant et pas fatigant, puisque nous ne sommes pas concentrés pendant trois minutes mais que quelques secondes, mais c’est une épreuve qui peut se transformer en cauchemar, attention, on peut jouer avec huit lettres sans s’en rendre compte, mal placer un mot sans s’en apercevoir, et ne plus savoir où donner de la tête. Il y a le vieillissement des joueurs au sein de la fédé, à quand des parties en 4 minutes pour les 90 ans, le blitz disparaitra ou sera joué par une minorité, mais ne soyons pas pessimiste.

Pour la lecture, j’ai acheté « No et moi » de Delphine de Vigan, après « Les heures souterraines » M.Thé Saliou m’a incitée à le lire. Je suis entrain de finir « Le liseur » enfin finir non j’en suis à la moitié et il est intéressant.

Rien à voir avec le scrabble, il y a eu des retransmissions des matchs de rugby à la télé. J’aime bien ce sport, et j’ai trouvé sur internet cet extrait écrit par un journaliste du sud-ouest :

Une histoire drôle et émouvante en résume la philosophie : Manech et Beñat sont de vieux amis qui ont grandi ensemble. L’un est devenu l’instituteur du village, l’autre son curé. Le rugby les a soudés très jeunes. Ils ont partagé cette passion dévorante jusqu’au bout. Aujourd’hui, Manech est atteint d’une maladie incurable. Il demande, pas dupe, à son vieil ami d’interroger Dieu pour savoir si on joue au rugby de l’autre côté… Le curé interroge le bon Dieu toute la nuit suivante et revient voir son ami mourant le lendemain matin, porteur de deux nouvelles. Une bonne et une mauvaise. Manech ! La bonne d’abord : on joue au rugby de l’autre côté ! s’exclame-t-il. Le mourant sourit, béat, heureux, rassuré. Et maintenant la mauvaise, poursuit le curé : Tu joues dimanche…

Copenhague : Le sommet a commencé, mais toutes les bonnes résolutions vont-elles fondre comme la neige sur le Kilimandjaro ? Nous le saurons très prochainement.  MClaire.