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La Gazette du scrabble
10 décembre 2008

TOUT ET RIEN COMME D'HABITUDE

En écrivant l’article pour le garde-mots, me revenait en mémoire des parfums ou des odeurs. J’avais une mémé, on ne disait ni mamie ni grand-mère, en fait c’était une arrière grand-mère qui avait pris pour moi le rôle de ma grand-mère disparue très tôt. Elle avait élevé 8 enfants, s’était retrouvée seule et n’avait pas de retraite pour vivre tranquillement. Elle était donc obligée de faire mille petites choses pour assurer son quotidien, ma mémé n’embrassait pas beaucoup, ne disait jamais de mots tendres, mais il y avait dans ses yeux une telle bonté, tellement d’amour que nous l’adorions, et nous adorions aussi ses pâtes de coing qu’elle fabriquait aux environs de Noël, des pâtes de fruits par centaines de toutes les couleurs, elle prenait soin de les cacher en haut des armoires, couvertes par des linges blancs, mais le parfum nous guidait toujours. Elle savait très bien qu’il y aurait des vides sur ses plaques, une chaise poussée contre le meuble, nous nous haussions sur la pointe des pieds et hop ! Une pâte en moins ; c’était bon, vous ne pouvez pas savoir, onctueux, sucré, fondant. Elle vendait ses friandises. A Pâques, c’était un gâteau appelé « mouna » une ancienne recette ramenée d’Espagne, là l’odeur de la fleur d’oranger, du zest d’orange nous chatouillait les narines, mais impossible de chaparder un aussi gros gâteau, il fallait attendre qu’elle revienne de sa tournée de livraisons. S’il en restait nous avions notre part. Période bénie l’enfance pour ceux qui n’ont pas manqué d’amour, ils savent redistribuer plus tard.

Avez-vous remarqué le regard d’une personne que vous n’avez pas vue depuis plus d’une dizaine d’années ? On se jauge, on remarque les marques du temps chez l’autre « ça leur a pris un temps infini, parler et se regarder. Voir ce que le temps avait fait d’eux ». C’est un petit extrait, une phrase du livre que je suis entrain de lire « Les déferlantes ». Ce livre a fini par venir à moi, je l’avais cherché et son tirage devait être épuisé, je l’avais trouvé et puis j’avais renoncé à le lire. Finalement quelqu’un l’a offert à Arlette qui a beaucoup aimé et qui me l’a prêté, j’aime aussi, j’apprécie l’atmosphère de ce livre. Je crois à la magie de la lecture, il y a toujours un moment où nous sommes prêts pour savourer un livre.

Je vous ai dit c’est tout et rien, je suis tombée sur cet extrait de Thomas Jefferson, un visionnaire, il n’y a rien à ajouter :

" Je pense que les institutions bancaires sont plus dangereuses pour nos libertés que des armées entières prêtes au combat. Si le peuple américain permet un jour que des banques privées contrôlent leur monnaie, les banques et toutes les institutions qui fleuriront autour des banques  priveront les gens de  toute possession, d'abord par l'inflation, ensuite par la récession,  jusqu'au jour où  leurs enfants se réveilleront, sans maison et sans toit, sur la terre que leurs parents ont conquis."

Thomas Jefferson, 1802.

Samedi après-midi nous allons jouer le blitz, trois parties à un rythme d’enfer. Concentration, le mot clé pour réussir cette épreuve. Un jour dans un grand festival à Cannes je crois, j’ai vécu le pire, j’avais pris huit lettres au lieu de sept sans m’en rendre compte, et je jouais bien avant l’heure une partie originale, je construisais des scrabbles qui valaient un zéro, je ne comprenais plus rien et tout s’enchaînait sans que j’arrive à reprendre pied. C’était l’horreur ! Mon pauvre arbitre a dû souffrir.

A la prochaine fois. Bye Bye  MClaire.

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