Un peu de tout ..!

UN PETIT PEU DE TOUT :

Il flotte dans l’air des idées de vacances, d’évasion, le vert change de teinte, il devient vert tendre et comme à chaque retour du printemps nous nous extasions devant le retour des bourgeons, jamais lassés des splendeurs de la nature. Pourtant je guette avec appréhension le retour des chenilles processionnaires qui envahissent maintenant les chênes après les pins, leurs poils urticants sont redoutables, ils flottent, se déposent sur la peau et le petit sac de venin explose. Je n’aime pas du tout, mais les chenilles m’adorent. A Baden les pins et les chênes foisonnent.

Je parlais d’évasion, longtemps j’ai rêvé de partir avec tout mon petit monde, sac à dos, faire le tour de la planète,  j’achetais tous les bouquins qui racontaient les aventures de telle famille qui avait osé franchir le pas, ou de Philippe de Dieuleveut cet aventurier qui nous faisait rêver et qui a disparu très jeune, ou d’un couple qui avait marché sur les chemins d’Afrique pendant des mois, mais voilà tout est resté à l’état de rêves, pourtant nous étions deux à fantasmer, l’un n’aurait pas retenu l’autre, seule la vie a fait que rien ne s’est réalisé, la crainte d’embarquer les enfants dans une aventure qu’ils ne voulaient peut-être pas, une situation professionnelle qui s’enracinait, les proches parents qui n’auraient pas compris, en m’éloignant de 500 mètres, j’étais presque obligée d’envoyer des cartes postales à mes parents alors si j’étais partie au Chhatisgarh vous n’aurez aucun mal à imaginer ! Nous sommes finalement toujours tributaires des autres et il faut beaucoup de courage pour tout quitter. La sécurité dans certains pays s’est beaucoup dégradée, si vous essayez sur un atlas de ne traverser que les pays sûrs, vous serez obligés de jouer à saute-mouton au dessus de certaines régions. Exit le tour du monde dans la réalité, mais je l’ai fait cent fois dans ma tête, nous avons fait beaucoup voyager nos enfants par petites périodes, une consolation et de beaux souvenirs. J’ai dans un tiroir des cartes de pays jamais traversés, et malgré notre peine nous n’avons jamais empêché un enfant de prendre son envol très loin de nous. Une fois sur une plage déserte du Péloponése, tout en bas à Méthoni, allongés sur la plage nous regardions une minuscule maison blanche et dans la cour un énorme figuier et ses branches griffues, des gros fruits bien juteux, et nous avons pensé que ce serait bien de vivre définitivement là, cela ressemblait à ce que nous aimions. Nous ne sommes jamais retournés à Méthoni, la nature est-elle toujours aussi préservée que cette année là, la petite maison a-t-elle été achetée par un riche touriste ? Il faudrait que nous allions voir, ce n’est pas un rêve impossible.

GWERZ est entré dans l’ods5. L’autre soir à la télé, Denez PRIGENT chantait du gwerz, ce chant si triste et qui vous donne des frissons, il chantait à capella, c’était un moment, comment expliquer, un de ces moments où si vous êtes occupés à autre chose et qu’une musique vous touche, vous vous immobilisez et vous restez suspendu à ce qui vous émeut autant. 

Hier, en faisant mes courses dans un hyper de Vannes, je me suis immobilisée en regardant un couple de personnes âgées, la dame ressemblait à une vieille dame d’un roman d’Agatha Christie, elle avait l’air un peu perdue, lui la couvait du regard, il poussait le caddie et la suivait pas à pas, visiblement toujours touché par ce qu’elle était. C’était beau, une petite oasis au milieu de l’agitation d’un grand magasin.

Lisez le commentaire de Logoden, dans l’article des « Habits du dimanche », Yveline sait écrire et c’est toujours très agréable à lire.

Pour revenir au scrabble, vous pouvez jouer le tournoi de Concarneau qui aura lieu le 2 mai, en deux parties, allez-y nombreux, Concarneau est une ville  agréable, si nous jouons dans la salle habituelle, la mer n’est pas loin, vous pourrez pique-niquer si le temps le permet avant d’aller jouer, un avant-goût de l’été, mais avant il y a Paimpol, inscrivez vous.     MClaire.