Pet Airways et compagnie

PET AIRWAYS ET COMPAGNIE :

Ces américains sont vraiment originaux. Je viens d’apprendre qu’une compagnie aérienne PET AIRWAYS se chargera de transporter les animaux dans un avion spécial sans leurs maîtres, les cabines seront aménagées spécialement pour eux, le personnel sera formé en fonction des passagers, il y aura des hôtesses, des stewards et tout le bataclan…Les "chient" ouah -ouah n’auront qu’à demander ils seront servis, il y aura des coui-coui, des miaou, les hôtesses devront donc être au moins trilingues, Il faudra débourser au plus 200 dollars pour un aller simple entre New-york et Los Angelés, et ils pourront suivre sur internet le voyage de leur animal,  ils seront prévenus par sms de son arrivée. La classe. Pendant ce temps là des émigrés clandestins s’engouffrent dans une citerne qui a contenu de l’acide sulfurique pour passer la manche, sans conscience du danger.
Je ne me souviens plus dans quel livre j’avais lu une histoire assez marrante, histoire vraie, une mexicaine fortunée avait fait le voyage entre Paris et Mexico et son chien tant aimé était en soute, en arrivant à Mexico les employés de l’aéroport s’aperçoivent avec horreur que le chien est mort, et la propriétaire ayant des liens avec le pouvoir, ils sont vraiment paniqués et imaginent ce qui leur arrivera lorsqu’elle découvrira ce terrible malheur ! Ils téléphonent en urgence à un chenil pour être livrés du même chien dans l’heure qui suit, un york est un york, ils se ressemblent tous. La maîtresse du chien attend patiemment que son chien soit débarqué et à l’arrivée de la cage elle pousse un cri de joie « Mais c’est miraculeux, mon chien était mort et il est vivant, je venais l’enterrer au Mexique, je suis folle de joie alors que je pleurais tant, miraculeux ». J’ai toujours eu des animaux, mais ils tenaient leur place d’animaux, je ne pense pas qu’une bête soit très heureuse si on veut lui donner l’importance d’un être humain.

Dimanche il y avait des élections, grosse abstention. Sans doute le manque d’intérêt pour cette Europe qui pourtant dirige notre vie. J’ai regardé le début du film « Home » sujet principal de la polémique entre les écolos et les autres partis, et je suis allée sur une autre chaine. Les images étaient splendides je le reconnais, mais à mon avis trop travaillées, on sentait trop l’œil du photographe, et si vous regardez régulièrement la 5, la meilleure chaîne pour les documentaires, vous pouvez tous les jours vous rendre compte de la dégradation de la planète. Nous pouvons avoir des gestes citoyens pour sa préservation, mais ce sont ceux qui nous gouvernent qui prennent les décisions, et qui ne doivent pas céder aux lobbys, et là ce n’est pas gagné.

Nous sommes en ce moment dans la semaine des simultanés de France. Hier soir au club petit incident dans la lecture de la partie, le tirage avait dû être rejeté E et O, mais un P et un R venaient les remplacer sans que cela soit signalé, il suffisait que l’arbitre soit vigilant et rejette, ce n’était pas une affaire d’état, mais les parties devraient être relues consciencieusement avant d’être postées. Ceci dit QUENOTTE était un joli coup, le plus difficile de la partie, premier T joker. Au moment de RUILASSE, il y avait des ondes dans la salle du club, je sentais que le mot « esseulai » tentait quelques joueurs, de même qu’un « ozonales » dans un coup précédent, et non seul AZONALE est bon. Bertrand Rousseau a été comme très souvent maintenant le meilleur d’entre nous. Pas de QUENOTTE pour Régis !! Oui il peut soupirer, il soupirait beaucoup au moment de SOUPIERE, il avait joué SOUPIREE, c’était bon, ce verbe est aussi transitif.

J’ai fini de lire « Le père adopté » de Didier Van Cauwelaert (je dis souvent Didier Van machin, tant ce nom est difficile à prononcer), un livre sur l’amour fusionnel d’un père et  son fils, ce livre nous donne matière à réflexion sur les relations parents-enfants. Nous aimons nos parents, nos enfants et pourtant il faut les aimer avec leurs défauts, leurs qualités, quelques uns d’entre nous n’ont pas eu les parents qu’ils auraient souhaités ou les enfants qu’ils auraient voulu avoir, pourtant les liens du sang font que nous serions prêts à tout pour les protéger, les défendre et tout leur pardonner. Ces relations restent le mystère de la vie. Avoir un père exceptionnel comme celui de Didier Van Cauwelaert doit être rare, mais il faut aussi que l’enfant ait un caractère bien trempé pour affirmer sa personnalité et ne pas être dévoré par ce père vorace et un peu étouffant. Vous pouvez lire ce livre, moi j’ai beaucoup aimé. Il se vend en livre de poche. A bientôt dans une nouvelle gazette.  MClaire