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La Gazette du scrabble
23 juin 2009

Voyez comme on danse

Voyez comme on danse……….

Lorsque le ciel est très bleu sans aucun nuage, allongée sur mon cher transat, je regarde les avions tracer des traits blancs sur ce bleu azur, ces traits se croisent, se suivent, se superposent, et j’aime imaginer l’endroit où ils se rendent droit vers l’ouest, le Brésil ? Les Antilles ? Ou tout simplement Brest, beaucoup moins exotique. J’invente aussi des histoires aux passagers, un voyage d’affaires, un voyage vers un être aimé, des couples qui partent en vacances, des enfants qui rejoignent un des parents, un avion et un train peuvent devenir des endroits de fantasmes, d’histoires vécues ou à venir, il peut y avoir des rencontres et il peut même arriver que la rencontre se transforme en belle romance. C’est le fruit de mon imagination, mais il arrive aussi que le départ joyeux se transforme en cauchemar. A chaque fois que je suis montée dans un avion j’ai pensé que de toutes les façons je ne maitrisais rien, alors autant ne pas gamberger, sauf pendant un voyage assez long, la passagère qui était à ma gauche a fait des signes de croix pendant tout le trajet, comment ne pas penser au pire ? Mais non, tout s’est très bien passé,  j’ai de moins en moins envie de prendre l’avion, même plus du tout envie. Lorsque nous étions jeunes, nous aimions passer une heure à Orly le dimanche sur les terrasses pour voir les avions qui arrivaient et qui décollaient, Bécaud ne chantait pas encore son dimanche à Orly. Nous rêvions déjà de départ. Incroyablement, au moment où j’écris cette gazette une émission à la télé et un reportage sur Bécaud qui avait écrit « Et maintenant » pour une comédienne qu’il avait connue dans un avion, et dont il était tombé éperdument amoureux. L’imaginaire rejoint le réel.

Léo Ferré a ensuite chanté « Avec le temps » la plus belle chanson de tous les temps à mon avis, à chaque fois que je l’écoute, une larme coule et je suis bouleversée. Cliquez sur le lien pour l’écouter. Quatre minutes d’émotion.

Je suis entrain de lire un livre de Jean d’Ormesson « Voyez comme on danse ». Je pense n’avoir jamais lu cet auteur, je ne infossciessais pas pourquoi, et j’ai eu tort de ne pas le découvrir avant.
On pense le connaître, on le voit souvent à la télévision dans des émissions littéraires, il est brillant, vif, possède une grande érudition, adore la partager, un humour ravageur, je le vois très coquin et il a surtout un regard bleu qui fascine, il parait atemporel. Ce livre invite à la réflexion, sur la vie, sur la mort, sur ceux qui croient qu’il y a quelque chose après, et sur celui qui pense qu’il n’y a rien et qui vit sa vie au jour le jour selon ses envies et qui refusera tous les honneurs au moment de son enterrement qu’il veut rapide, sans cérémonie. Une fin, point. Pour ceux qui croient à une suite, des questions qui pour l’instant restent sans réponse. Ce livre nous oblige à réfléchir sur notre perception de la vie et de la mort. Nous éludons souvent ces questions. On peut aussi réfléchir sur les années qui sont derrière nous « si c’était à refaire, est-ce que tout se passerait de la même façon », cela doit être très perturbant de répondre non, ce serait un énorme sentiment d’échec, nous n’avons qu’une vie et nous l’aurions ratée, je n’ai jamais eu de regrets, et les « si » ne me conviennent pas. Ce livre nous mène aussi des iles grecques à la vie mondaine parisienne, en passant par le bunker d’Hitler, il nous fait traverser l’histoire, un passage sur Venise m’a fait me souvenir de la visite de cette ville. Nous étions avec des connaissances italiennes qui s’étaient mis dans la tête de nous faire visiter Venise la nuit, nous avons donc fait Vérone-Venise assez tard, visite insolite, les ruelles désertes, la place St-Marc illuminée sans touristes, le fameux pont des soupirs sans gondoles, nous avions beaucoup marché, les enfants avaient faim, une trattoria était ouverte et la pizza infecte, notre hôte italien riait beaucoup en me voyant littéralement scier ma pizza et me disait « Il faut travailler pour vivre », beau souvenir, mais n’empêche, Venise le jour doit être aussi belle à parcourir, un jour peut-être ? Après cette parenthèse, je reviens au livre, sa lecture est un régal. Jean d’Ormesson agrégé de philo sait nous passionner sans nous ennuyer.

Arlette m’a donné envie de lire deux bouquins d’un islandais Arnaldur Indridason, « L’homme du lac » et « La femme en vert », deux polars, je suis allée faire un tour chez Cheminant à Vannes, je les ai trouvés en livres de poche, il parait que c’est passionnant, un peu dans le style de Fred Vargas, si vous aimez.

Hier, pendant le journal télévisé, une séquence sur l’évolution de l’homme, et sa vie possible sur Mars dans un lointain avenir. J’ai souri lorsque le journaliste avec beaucoup d’humour nous a décrit cet homme, sans cheveux, sans poils, des bras très courts, il sera très grand et plus gros. Alors j’aime mieux vivre sur terre, avec un homme plutôt petit, pas trop gros, des bras normaux, bon il n’a qu’un point commun avec cet homme à venir, il perd ses cheveux, mais il a tous ses poils !! Que j’aime cette terre….

DESS_090622_213916Un dessin sur la BURQA, qui fait tant parler d’elle. Pour nous scrabbleurs, ce nom peut nous rendre service, mais je préfère la jouer au scrabble que la voir dans la rue. J’ai aussi trouvé un dessin sur le R.M. I  (n’est-ce pas Arlette, le IRM n’est pas le R.M.I, nous avons bien ri, mais infoscrabbleaprès trois soupes baldiviennes…) et le R.S.A.   bye bye à bientôt  M.Claire

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