Il faut se remettre au travail

3 octobre 2009

Image prise sur le blog de PATCHOU

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IL FAUT SE REMETTRE AU TRAVAIL :

A Argelès il y avait deux rues, la rue du travail et la rue de la paix qui lui faisait face, nous n’avons pas hésité à emprunter la rue de la paix, pourtant il fallait rentrer et nous remettre à nos occupations quotidiennes, le jardin ça pouvait aller, il n’avait pas beaucoup plu, il restait la maison. C’est très dur de se retrouver devant son aspirateur etc…après avoir bullé pendant des semaines, au camping ce sont les hommes qui sont chargés de faire la vaisselle, c’est une tradition, ils plaisantent, et il arrive qu’une dame vienne se mêler à eux, alors là ils font assaut de mots d’esprit, de vrais enfants, personnellement je ne vois rien à dire, puisqu’il insiste même pour faire sa corvée journalière..Puisqu’il veut !!

Nous sommes donc partis sous un grand soleil, j’ai jeté un œil sur le Canigou, la montagne mythique des Catalans, la chaînes des Pyrénées se découpait sur un ciel bleu sans aucun nuages, il nous restait encore une petite heure pour jouir de la méditerranée que nous longeons pour revenir, direction Sarlat, nous aimons le Périgord et son petit camping à la ferme, les poules, les canards, des chevaux, des chiens et une tranquillité que vous ne pouvez imaginer, sauf le matin, les coqs chantent mais ils s’arrêtent assez vite. Un couple de caravaniers de Gironde sont toujours là, ils passent l’été aux Eyzies, le monsieur qui a 80 ans ne se souvient jamais que nous sommes déjà venus et il nous raconte sa vie militaire à chaque fois, il prend un grade chaque année, cette fois-ci il était commandant dans l’armée de l’air. Nous écoutons très poliment. Nous étions tellement bien que nous sommes restés un jour de plus, le commandant ne nous gênait pas, il lisait son journal de 10h à 18h, ou il étudiait une carte d’état-major.

L’arrivée à Baden a été frisquette, mais il parait qu’il faisait très beau la veille.

Et maintenant place au scrabble, il va falloir s’y remettre sérieusement, je n’ai pas ouvert mon jeu depuis le festival d’Argelès. Demain Arzon, nous verrons bien, il arrive que le manque d’entraînement soit bénéfique, notre cerveau n’est pas encombré.

Je lisais tout à l’heure un mail de Jean Denouel sur scrabfr, il se chargeait de remettre en mémoire aux vermeils l’arrivée de quelques jeunes retraités qui pourraient chambouler un ordre établi, mais aucune crainte, une dizaine de joueurs se sentiront concernés, les autres pourront continuer à jouer tranquillement. Quant aux diamants, c’est vrai, vous pouvez trembler, enfin un peu, je suis certaine que l’arrivée de deux jeunots leur donnera un nouvel élan, se faire titiller réveille quelquefois notre esprit combatif. Allez Jean, la Bretagne sera avec toi et bien d’autres groupies que je connais. Nous avons en réserve des portraits avec une coupe, il faudra bien qu’ils servent.

Vous avez tous reçu des propositions de voyages dans des contrées lointaines, et évidemment, il y a de suite une polémique qui s’installe. Moi, cela me laisse froide, chacun fait ce qu’il veut et selon ses moyens. Il y a des femmes seules qui peuvent s’offrir ce genre de plaisir et qui sont très heureuses de partir avec des connaissances, elles n’oseraient peut-être pas voyager autrement. A partir du moment où cela ne coûte rien à la fédé, laissons faire. Si le contrat avec l’agence se révèle être positif c’est que la fédé avait raison, il y avait une clientèle. Perso, fin octobre j’irai voir les chinois dans le 13^ème arrondissement, ce sera un dépaysement bon marché.

Deux dessins :

Un sur les délocalisations vers les pays lointains et les offres de mutation. Ils se moquent vraiment de leurs employés, mais si l’ANPE s’en mêle …

L’autre sur la possible privatisation de la poste. De moins en moins de courrier il paraît, pourtant en rentrant ma boîte à lettres était pleine, EDF, TELECOM, IMPOTS, MUTUELLE.