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La Gazette du scrabble
21 octobre 2009

Le bouchon de champagne

LE BOUCHON DE CHAMPAGNE A SAUTE  

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Comme prévu, nous avons fait sauter le bouchon de la bouteille de magnum après la séance du mardi soir, nous avons joué le simultané permanent avant de boire, c’était mieux. Henriette avait acheté des biscuits dans sa fabrique favorite, c’est vrai ils sont très bons ces petits gâteaux bretons, on sent que le beurre est bien présent !!

Bertrand a gagné le simultané à un point devant Régis, c’est bien les garçons, c’est stimulant la compétition.

Le simultané à Baden s’était joué dans l’après-midi, 30 joueurs, et une partie difficile, gagnée par Yann Le Chêne, il a vu SHINTOS. Je n’avais vu qu’HISTONES qui ne passait pas, et j’ai joué PERITES en gardant le T devant moi, de mieux en mieux, Arlette Angélini joue en ce moment deux séries au dessus de la sienne, et moi deux séries au dessous de la mienne, ça fait une moyenne dans le club. J’ai tout le temps de reprendre mes esprits avant la phase 2 début décembre, puisqu’il n’y a rien en novembre pour les 3S. Nous avons été occupés tous les week-ends d’octobre et là le grand vide, nous aurons le temps de  nous entraîner. Il y aura l’arbitrage de la phase1, qui se joue dans le Morbihan à Sarzeau et à Plouharnel. Deux parties.

En parlant d’arbitrage, j’ai arbitré les vermeils samedi après-midi, mais il y a une chose qui m’agace dans ce rôle d’arbitre, c’est qu’à la fin de la partie, les joueurs s’égaillent comme une volée de moineaux, plus personne, et l’arbitre arrive avec le tableur pour vérifier les scores devant des tables vides. Dans ce cas là c’est le score minimum si l’arbitre n’est pas d’accord. Attendre deux minutes de plus, ce n’est pas bien compliqué, et ça met tout le monde de bonne humeur. Les joueurs doivent attendre, et ne pas se précipiter vers les tables d’arbitrage avec un avertissement à la main en criant haut et fort qu’ils ne sont pas d’accord, cela ne sert à rien, d’autant plus que l’arbitre a souvent raison !! L’ordinateur compte bien, et le contre-arbitre est là pour redresser toute erreur éventuelle.  Combien de fois ai-je entendu « C’est pas possible, je n’ai pas pu faire ça, je n’en reviens pas ».

Parlons d’autre chose. Je suis entrain de lire « Ce que le jour doit à la nuit » de Yasmina Khadra, magnifique bouquin, qui me touche d’autant plus puisqu’il parle du pays où je suis née et que nous avons quitté en 62. En le lisant, j’ai pris conscience du fossé qui séparait les deux communautés. L’Algérie a toujours été un sujet un peu tabou, un malaise. J’étais adolescente et je ne savais pas, je percevais mais à cet âge là on passe vite à autre chose. Les religions cohabitaient il me semblait dans une belle harmonie. Je voyais bien que les arabes étaient nombreux dans les écoles primaires, beaucoup moins dans les lycées, j’avais une seule camarade arabe au lycée, et très rares dans les facs, sauf s’ils étaient issus d’un milieu très favorisé.
Nous habitions le même pays, mais nous ne nous mélangions pas. Je ne savais pas que dans les années 1930 la révolte grondait déjà, les dirigeants le savaient eux, mais rien n’a été fait pour que tout se passe en douceur. Je suis même certaine que nous aurions pu nous comprendre si nous avions été moins sûrs de nous. Une anecdote me revient à l’esprit, en rentrant du lycée je passais devant une maison habitée par des arabes, et j’aimais m’arrêter, les femmes m’appelaient pour discuter avec moi et m’offrir un morceau de galette, leur pain, qu’elles faisaient cuire sur une plaque posée sur un combustible qui était de la bouse de vache, c’était chaud, c’était bon, j’aimais, mais je repartais très vite, pas certaine que cette visite était appréciée par les grands. Dans le livre, le héros arabe tombe amoureux d’une « roumi » impensable, dans l’Algérie colonisée. C’est un roman plein d’humanité. J’ai pleuré, mais vraiment pleuré en lisant un passage, le petit garçon arabe a été confié à son oncle pour qu’il puisse faire des études, son père a fait ce geste dans une souffrance indescriptible, il est offensé, mais il le fait pour le petit, lui qui ne peut plus nourrir sa famille, qui vit dans un fondouk , à la suite de ça il se met à boire, et un jour la rencontre malheureuse se fait sur un trottoir, le père ivre tombe devant l’enfant, le reconnaît et le regarde avec ses yeux chassieux, il tente de se relever pour retrouver sa dignité et l’enfant n’oubliera jamais ce regard, lui qui est resté pétrifié devant ce père qu’il aimait tant. Lisez le, il vient aussi de sortir en livre de poche.

infossarkoproustJe ne sais pas si notre président lit beaucoup, mais il parait qu’il lit Proust, enfin d’après le dessin humoristique. C’est vrai, une page de Proust chaque jour doit  lui suffire.

infosrachidaRachida est au musée Grevin, j’espère qu’ils auront pensé à ses tenues vestimentaires, une robe d’un grand couturier chaque jour, pour que cette Rachida en cire paraisse crédible.

infostourdefranceC’est bon la boucle du tour de France  2010 a été publiée. Nous allons vibrer.  MClaire.

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