Un peu de tout aujourd'hui

28 octobre 2009

UN PEU DE TOUT AUJOURD’HUI :

Il fait très beau et doux, je me sens paresseuse, le canapé est inondé de soleil, il fait bon lézarder, je m’étais pourtant promis de nettoyer un peu le jardin mais non, je n’ai pas envie. Il arrive qu’au printemps nous n’ayons pas cette température et pourtant nous désherbons, plantons avec entrain, le corps est aussi soumis à des cycles, là je sens que l’hiver va prendre possession du jardin et que le froid fera son travail à ma place. Je ne désherbe pas, enfin pas pour l’instant ! Laissons vivre les jolies petites herbes qui poussent.

Avec internet, les livres, la télé, il y a des journées où ne nous vivons pas dans le réel, que du virtuel, et cela m’arrive souvent d’être bien installée dans cette bulle, enfin la télé très peu ou très tard, mais on peut se laisser prendre au piège du virtuel et vivre en dehors de tout, vous me direz qu’il y a des jours où vivre sans côtoyer le réel fait le plus grand bien, cela nous évite de nous énerver, de fuir les violences verbales et physiques quotidiennes qui se produisent chaque jour dans le monde, d’ignorer la méchanceté et de choisir que le meilleur, c’est une position confortable mais dangereuse, alors renoncer à toute vie sociale, non, je saisis mon sac de scrabble et je rejoins les clubs, ou les chaussures de marche en étant certaine de faire des rencontres, il y a aussi la ville, parcourir les rues de Vannes est à chaque fois un enchantement, quelle jolie ville, je ne m’en lasse pas, et pourtant, pour nous qui avons la bougeotte la tentation est grande d’aller voir ailleurs, mais c’est à ce moment là que nous réalisons que l’âge nous rend moins impulsifs et un peu plus raisonnables, peut-être ? Mes copines me disent toujours « Chez toi les toiles d’araignées n’ont pas le temps de s’installer derrière les meubles », il va falloir que j’aille voir ! Si j’en trouve, c’est que nous serons restés trop longtemps au même endroit.

Je regarde régulièrement le blog de ma nièce et de son petit copain, un an en Australie, Nouvelle-Zélande et quelques jours en Nouvelle-Calédonie, avant de commencer à travailler et de construire une vie future. Quelle chance ! Mais ils avaient bien préparé leur voyage, pas de galère, des petits boulots de temps en temps pour se constituer un pécule pour les loisirs, ils ont pu comparer la vie active entre la France et l’Australie, pas du tout les mêmes méthodes de travail et surtout pas les mêmes droits. Ils se sont fabriqué de très beaux souvenirs. Dans son dernier article Marine a pris en photo un « kookabura » autrement dit un martin-pêcheur, beau mot pour le scrabble. De belles photos de Magnetic Island, il parait que le capitaine Cook en naviguant au large de cette île a remarqué que sa boussole s’affolait, il a donc conclu que cette île était magnétique. Ah ! Si nous avions vingt ans. On se marie, les enfants naissent, le travail, prévoir l’avenir des enfants et ce n’est pas rien, les années passent. Profitez bien de vos vingt ans, osez, soyez un peu fous, vous ne le regretterez pas. De temps en temps un peu d’inconscience ne fait pas de mal, un peu de piquant dans une existence. Je suis d’accord, tout dépend de ce que l’on attend de la vie, nous en avons tous une vision différente, mais elle reste toujours respectable.

Les médias ont beaucoup parlé du livre de Frédéric Mitterrand « La mauvaise vie », je l’ai lu, enfin en partie, j’abandonne très rarement un livre, mais là c’était dérangeant, je suis très tolérante et je n’ai même pas à être tolérante, chacun mène la vie qu’il veut, mais là je n’arrivais pas à comprendre quel besoin F.Mitterrand avait de raconter sa vie. Pourquoi provoquer, il savait très bien que la majorité des lecteurs n’adhérerait pas à ses écrits, même si l’écriture est belle. Ce qui est surprenant c’est le nombre de positions extrêmes positives ou négatives que le livre a suscitées, pour quelles raisons ?

J’ai un livre qui m’attend « Les encriers de porcelaine » de Jean-Paul Malaval, un écrivain Corrézien, un roman du terroir, ces romans sont toujours très agréables à lire, Signol, Hébrard, Anglade et surtout Bernard Clavel en ont écrit des passionnants, la mode est un peu passée, pourtant nous avons bien besoin de nous replonger dans ces racines, je ne dis pas que « c’était mieux avant », mais les valeurs étaient un peu différentes. Dans ce roman on parle du certif, diplôme important dans les années 30, je suis persuadée que les enfants de cette époque avait une culture beaucoup plus large avec le certif que les nôtres avec un BEPC, je n’ose pas dire avec le BAC. Moi, cela me rappelle un souvenir, j’ai le certif, en classe de cinquième, en 54 je crois, j’étais en pension et la directrice demande à notre classe qui voulait passer le certif, j’ai levé le doigt, c’était une manière de sortir du lycée et de passer une journée ailleurs, mais sur place, je n’en menais pas large, et si par hasard j’échouais, la honte, je n’avais rien dit à mes parents par précaution, cet examen n’était pas si facile que ça. Je l’ai eu, et il m’arrive de rechercher des papiers et de tomber sur ce beau diplôme, diplôme qui était souvent encadré dans les maisons et dans les fermes avant la guerre, le petit avait eu le certif, il pouvait travailler dans l’administration !!

Et pour finir, les petits dessins :

France – Irlande, est-ce que la France aura besoin de ce trèfle à quatre feuilles ?

Nous avons bien peu de considération pour l’Afrique que nous pillons allégrement, c’est un coffre fort ce continent, il contient tous les trésors, et il ne profite pas aux africains.