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La Gazette du scrabble
8 novembre 2009

Le bonheur c'est notre travail...pas un héritage

Le titre de cette gazette est extrait d’un petit livre « La porte » de Martine Marie Muller. Un conte, mais aussi une leçon de vie, un peu cruelle tout de même. Ce livre se lit d’une traite.

Le bonheur. Il y a des jours où nous sommes pareils aux papillons multicolores, les ailes pleines de poussière d’or, heureux, nous planons, et d’autres où nous ressemblons aux noctuelles, vous savez ces papillons qui sont gris lorsqu’ils ont les ailes fermées, et qui vivent la nuit, nous sommes malheureux, nous nous renfermons sur nous-mêmes, jusqu’au jour où nous décidons d’être de nouveau heureux, de prendre du recul et de reconstruire le bonheur, oui c’est vraiment notre travail.

Les grandes surfaces sont des lieux d’observation, enfin pour moi, on y rencontre toutes sortes de gens, et cette semaine je regardais avec attendrissement un jeune couple amoureux, tout était dans le regard, le regard amoureux, et aussitôt je pensais aux sentiments qui passent dans la façon de se regarder.

L’enfant, on devine de suite si l’enfant sait qu’il est aimé ou s’il cherche à être aimé, il ou elle ne cherche pas l’amour dans les yeux des autres lorsqu’il sait que cet amour est définitif, tout est naturel, ma dernière petite fille a 7 ans, elle est extravertie, heureuse, elle sait qu'elle est aimée ; en revanche si l’enfant n’est pas sûr de lui, il va toujours chercher à capter votre regard pour chercher une approbation, ou percevoir un sentiment de fierté ou d’amour , il aura toujours besoin de ça pour exister « Dis, tu m’aimes ? ». Son regard sera inquisiteur toute sa vie.

LE_BAISER_de_DoineauLes grands ados ou les jeunes couples s’observent, se jettent des regards enflammés en se croyant seuls au monde, l’amour est palpable, presque dérangeant pour les autres. Il l’enlace, met sa main sous son menton pour qu’elle le regarde. Il m’arrive de me détourner pour ne pas gêner et ne pas être gênée.

On croise rarement des quadras avec enfants qui s’arrêtent dans une allée pour s’observer, la vie les a happés, ils n’ont pas le temps, le travail, les courses, les enfants, la maison, ils réservent leur regard amoureux pour plus tard, lorsqu’ils seront seuls, ou si cela arrive c’est un amour tout neuf, une famille recomposée, oui on peut deviner. D’ailleurs si un couple est entrain de se former dans la vie et même si ils veulent rester discrets, nous le savons de suite si nous sommes observateurs, le regard ne trompe pas.

Enfin, il y a le très vieux couple, lui pousse le caddie, s’arrête et la regarde avec attendrissement lorsqu’elle s’éloigne pour prendre un article dans un rayon, ils se sont beaucoup aimés et une grande tendresse perce dans son regard, mais il y a aussi les hommes qui ne supportent pas de faire les courses, le regard jette des éclairs de colère, chez Leclerc l’autre jour, j’ai assisté à une scène de ménage, il a même fini par lui envoyer un coup de pied dans le mollet, le regard n’était pas du tout amoureux, nous étions stupéfaits !!!

La prochaine fois que vous faites vos courses, observez et écoutez, votre grande surface peut être une scène de théâtre, on peut aussi y nourrir notre imagination.

Nous avons ri l’autre jour à une borne de paiement au parking, il y avait un autre couple à côté de nous, Christian met un billet de 5 euros dans la fente et évidemment la machine lui rend la monnaie et Christian s’exclame « Bingo, on a gagné, tiens je vais remettre un billet pour avoir encore une mise gagnante » Les gens nous écoutaient, l’air dubitatif, en pensant certainement qu’ils avaient affaire à des niaiseux. On s’amuse. En revanche, je ne m’amuse pas du tout ou très peu aux machines à sous du casino, mes connaissances joueuses me disent toujours « Toi, tu n’es pas joueuse, ou tu joues petit bras ».

J'ai déjà du vous raconter que j’avais gagné un voyage à Las Vegas pour deux personnes, nous étions donc partis et nous avions prolongé notre séjour d’une semaine pour visiter les parcs nationaux.

Nous étions arrivés la nuit après pas mal flamingod’heures d’avion, seuls comme des grands dans une ville illuminée par les enseignes des casinos, cette ville est la capitale du jeu et certainement la capitale de la détresse humaine. Nous avions pris livraison de notre voiture de location et sans aucune difficulté trouvé notre hôtel « Le Flamingo », 3600 chambres, un des plus anciens de Las Vegas, il était plus de minuit mais la ville grouillait de vie. J’ouvrais mes yeux très grands, il y avait une queue sans fin à l’hôtel pour avoir les clefs des chambres, les machines étaient partout, et pour gagner notre chambre il fallait traverser tout le casino, grande tentation pour les vrais joueurs, il y a même des machines dans les ascenseurs.

Là, durant trois jours nous avons vu ce qu’était vraiment le jeu, une addiction que je soupçonnais mais pas à ce point là, rester à la même machine la carte bleue enfoncée dans la fente durant des heures, au point que nous nous sommes couchés en voyant une femme jouer et nous l’avons retrouvée au petit-déjeuner dans la même position et à la même machine. Nous avons mis quelques pièces, et à chaque fois nous avons gagné de quoi payer nos repas dans la journée, la nourriture est très peu chère à Las Vegas, il faut que le joueur consacre son argent au casino. Il y a tout un conditionnement qui est mis en place, et gare à celui qui se fait prendre. Même les enfants qui circulent dans la salle de jeu avec les parents peuvent jouer pour gagner des peluches. Moi je n’aime pas ou très peu, je me lasse vite, par contre j’aime me placer à un endroit où j’observe, c’est passionnant et en même temps affligeant. En revanche, nous sommes très heureux d’avoir connu cette ville, mais surtout tous les parcs. Dans les salles d’embarquement à l’aéroport il y a aussi des machines, vous pouvez y glisser vos dernières pièces.

Si vous ne le savez pas, devinez où nous avons gagné ce voyage, au casino, sans jouer, en mettant simplement un billet de participation dans l’urne qui était dans l’entrée. Comme quoi…. Nous avons aussi gagné une voiture de la même façon et la même année. Merci aux casinos des Côtes-d’Armor. Nous ne gagnons pas au loto, nous jouons les mêmes numéros depuis presque trente ans, d’ailleurs nous pensons sérieusement donner en succession ces numéros à nos enfants !!!   MClaire.

Le coin des dessins : (un clic sur les images)

C’est certain, si il doit tomber, il n’ira pas tout seul

.infos_pasqua

infos_sarrazinToujours cette identité nationale. Quoi rajouter

infoscvanonymeLe CV anonyme. Il faut vraiment en arriver là ? Mais cela ne servira à rien, il y aura l’entretien d’embauche. Très hypocrite tout ça.

infoslevistraussLe décès de Levy-Strauss, c’est véridique, il recevait régulièrement d’Afrique des centaines de commandes de jeans.   

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